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LE BLOG DES MICROAVENTURIERS.

MICROAVENTURE #1 - YETI RACE

  • Arnaud
  • 20 mars 2017
  • 5 min de lecture

Voilà, la Yeti Race Des Menuires s'est terminée il y une semaine et l’objectif est rempli: nous avons terminé.

J’en profite pour faire un retour encore à chaud sur cette épreuve.

Petit rappel sur le concept, vous connaissez les Mud Day, la Frappadingue, les Spartan Races… Avec la Yeti race, on est dans cet esprit mais sur la neige et avec quelques points de différence niveau organisation et ambiance…

Le parcours de 20 km est jalonné de 10 obstacles/ateliers comme le tir à la carabine, le portage de pneus, le lancer de botte de foin, le sciage de tronc … Tout ça avec une autre particularité, faire le parcours en binôme.

3 mois de préparation intensifs…découvrez notre plan d’entrainement…

Nous nous sommes inscrits en décembre 2016 pour cette épreuve qui a eu lieu le 12 Mars 2017. J’avais déjà l’expérience d’un trail de 25km mais pas dans ces conditions : sur la neige et avec des obstacles qui jalonnent le parcours. Mon compagnon de route Romain (alias Stu), lui n’avait jamais couru 20km, sa plus longue distance se situait autour des 15km et il appréhendait, comme souvent, de ne pas tenir. Nous ne sommes pas des mordus du Running/Trail mais pour autant nous avons une condition physique qui nous permet de se lancer ce genre de défi.

Nous ne savions absolument pas sur quel temps de course nous projeter : 3h, 4h, 5h ?

Bref, il fallait être hyper assidus dans notre préparation : sorties longues, fractionné, 4 sorties par semaine, régime alimentaire strict et alcool interdit… ce que nous n’avons absolument pas fait. Nous n’avons rien préparé de particulier, nous avons juste continué à faire du sport comme on le fait toutes les semaines, sans adapter notre nutrition et sans aucun focus sur la course à pied dans nos séances de sport.

La veille nous nous sommes même descendu une petite bière et un burger chez McDo... histoire de bien confirmé qu’on pouvait relever le défi même dans de mauvaises conditions de préparation.

Comme je le disais, nous n’avons suivi aucun plan d’entrainement, nous avons simplement continué comme d’habitude nos activités physiques respectives, un peu de running mais jamais plus d’1h, cross-training, renforcement, vtt… nous avions décidé de finir la course mais aucune contrainte de temps d’imposée puisque nous ne savions pas nous projeter.

La seule contrainte en termes de préparation était de boire beaucoup (d’eau) durant la semaine précédant la course. Déjà, parce que c’est une règle facile à tenir et parce que c’est primordial pour éviter les crampes…(pourtant ça n’a pas été suffisant pour Stu).

En somme, continuer notre activité physique et bien s’hydrater étaient les 2 règles imposées.

En termes d’équipement, je l'ai déjà remarqué à vélo, c’est très souvent le cas lorsqu’on part tôt le matin et avec des températures fraîches, on s’habille trop. Après 10 minutes d’effort on a déjà besoin d’enlever une couche puis le soleil commence à faire son effet et on enlève une autre couche… En fait, nous n’avons jamais eu froid sur cette course alors que c’était une de nos craintes.

C’est un point qui m’a plutôt étonné mais en fait, on n’a pas plus froid que ça en courant sur la neige. J’avais peur d’avoir les pieds mouillés et gelés, les vêtements trempés à cause des obstacles qui nécessitent de se rouler dans la neige. Mais il s’est avéré que ni mes pieds ni mes vêtements n’ont été mouillés, la chaleur du corps et le beau temps on fait le job. Donc conditions parfaites de ce point de vue.

Ne pas chercher d'excuse dans le matériel ! Enfin si quand même...

C’est pas très classe de remettre la faute sur son matériel... Mais il y a vraiment un gap entre l’effort à fournir avec des chaussures de running et des chaussures de trail sur la neige. Et c’est là que la différence a commencé à se faire sentir entre mon compère Stu et moi-même. Les Salomon S-Lab que je présentais dans un précédent post étaient parfaites: pas de perte d’accroche dans les montées et une grande stabilité dans les descentes.

Mon poto Stu lui avait ses chaussures de Running prévues pour le bitume. Il a donc dû compenser énormément les micros glissades à la montée et à la descente et je pense que c’est la cause principale de ses crampes à venir. Ma recommandation principale du coup et c’est encore le même constat que lors de mon premier Trail de 25km.

Les chaussures font la différence.

Lors de ma première expérience, c’est l’amorti ou plutôt le manque d’amorti de mes Nike qui m’a détruit sur les 5 derniers km, pour les 5 jours d’après et pour toutes les sorties running du mois suivant. Je m’étais donc promis de changer de chaussures lors de mon prochain Trail : ça a fait toute la différence.

Au niveau physique, pas de problème particulier, le souffle nickel, les muscles bien, mais comme toujours pour moi, les articulations deviennent douloureuses au bout de 10km. Les chevilles, puis un peu les genoux et surtout les hanches, je ne sais pas pourquoi. Si quelqu’un peut m’expliquer je suis preneur ! Et surtout, c'est totalement asymétrique !

Et alors le parcours ?

Avec ses 20km et ses 1000m de dénivelé, le parcours permettait de se mettre dans le rouge avec de belles côtes et de beaux panoramas sur l’immense domaine autour des Menuires. Par contre, les ateliers n’étaient pas à la hauteur de nos attentes. Tout simplement, ils n’étaient pas assez physiques, le côté rigolade était largement plus mis en avant que le côté challenge physique.

Quelques exemples :

- Pour le tir à la carabine, les cibles étaient à 10 mètres seulement et vu la précision des carabines de biathlon, il y a peu de chance pour mettre le plomb à côté. Résultat : 5/5 pour tous les 2. Un petit 30m de distance de tir aurait été idéal.

- Pour le lancer de (petites) bottes de foin, un coup de fourche, un jeter par dessus l’épaule sans trop forcé et ça passe la barre à 2m50 de haut.

- Pour le tir à l’arc, les orgas nous ont même sorti : « Désolé les gars on n’a plus de flèches ! » ?!?

Le seul défi sur lequel on dépense vraiment du bouillon c’est le sciage de tronc ! Là c’était à la hauteur de nos attentes, on s’est donné pour la couper cette rondelle.

Nous ne sommes pas des boeufs, nous savons bien qu’il s’agit d’un défi sportif et convivial ouvert à tous, mais quand même petite déception dans la difficulté des ateliers qui mérite d’être revue.

Déception sur les ateliers.

Malheureusement, je dois clôturer par une deuxième déception, mais l’ambiance quoi ! Le départ se fait à l’abris de tout regard, en dehors du centre du village, une petite sono et un speaker mais bon pas de quoi réveiller les voisins comme c’est le cas sur un Mud Day par exemple où on se galvanise à mort avant le départ.

De même sur les ateliers, pas de musique, pas d’ambiance alors qu’un des sponsors est Fun Radio…Une petite sono sur chaque atelier n’aurait pas fait de mal !

Non mais allô, ton sponsor c'est Fun radio et t'as pas d'ambiance sur ta course ?

Allez, pour relever un peu ma note, je dirai que l’arrivée était très sympa, un mur juste avant l’arrivée sur 100m permet de bien se finir avant d’arriver dans le couloir final sous l’arche que nous avons passé dans une belle glissade ventrale … au son de la musique électro sur le podium.

Bref, nous avons passé un bon moment, le tracé était exigeant et nous a permis de bien nous challenger au niveau mental et physique mais déception sur les ateliers et sur l’ambiance !

Petite info pratique, l’inscription à la course est de 60€ par binôme, rien d’excessif mais qui justifie quand même qu’on puisse attendre mieux des prochaines éditions !

>>>>> Yeti Race <<<<<

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