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LE BLOG DES MICROAVENTURIERS.

RETOUR A LA MAISON

  • Photo du rédacteur: arnaudcallendret
    arnaudcallendret
  • 2 juin 2017
  • 2 min de lecture

Trouvaille du jour, le retour à la maison. Pour Thomas Pesquet, notre astronaute tricolore, c'est le moment de rouler ses chaussettes, de plier ses caleçons et de ranger sa brosse à dent pour rentrer au bercail. En effet, il est parti le 17 Novembre 2016 pour une mission de 6 mois dans la Station Spatiale Internationale et c'est aujourd'hui, le 2 juin qu'il revient sur Terre. Si vous l'avez suivi sur les réseaux sociaux, vous savez que ses clichés sont magnifiques, j'en avais même profiter pour lui consacrer la trouvaille #30. Comme à chaque fin de voyage, vient le moment de regarder derrière soi et de faire le bilan. Le sien est en image avec une vidéo intitulée "New Eyes" ou "Nouveau Regard sur l'univers". Inspirant, profond et plein de sens.

Bon retour sur Terre.

Et pour ceux qui voudraient en savoir plus sur ce qu'implique un retour aussi long de l'espace, voici une explication fournie dans Le Parisien hier :

"Entre le désarrimage et l'atterrissage, les deux spationautes vont connaître un voyage mouvementé, comme le détaille un documentaire de l'ESA réalisé en 2013. Les crochets retenant le Soyouz à l'ISS sont ouverts une fois le «top départ» donné par le directeur de vol à l'équipage. Après quelques minutes, le Soyouz se désolidarise de la station spatiale. Vient ensuite la première étape cruciale : l'impulsion de désorbitage. Elle vise à ralentir la vitesse de Soyouz afin de modifier sa trajectoire et enclencher sa rentrée dans l'atmosphère. Pour cela, le moteur principal est activé pendant très exactement 4 minutes et 45 secondes.

A 140 km d'altitude, soit 30 minutes avant l'atterrissage, Soyouz se sépare en trois parties, dont le module de descente. Les deux autres parties se désintègrent et se consument dans l'atmosphère. Lorsque la capsule est à 10,5 km d'altitude, sa vitesse est passée de 28 000 à 800 km/h. Le parachute de freinage se déploie alors automatiquement. «C'est un moment très violent, explique le spationaute belge Frank de Winne. C'est presque comme un yo-yo et on sent la capsule aller dans tous les sens. C'est bien pire que les montagnes russes.»

8,5 km au dessus du sol, la voile principale de 1000 m² est déployée. Elle permet de ralentir la capsule à la vitesse de 22 km/h. A 5,5 km d'altitude, le bouclier thermique et les hublots extérieurs sont largués. Pour réduire les risques d'explosion, ce qui reste d'oxygène et de carburant est évacué. A seulement 70 cm du sol, les six rétrofusées du module sont activées. La vitesse de la capsule n'est plus que de 5 km/h pour un «atterrissage doux». «Pour moi, ça ressemblait plus à une collision frontale entre une petite voiture et un poids lourd», raconte l'Italien Paolo Nespoli."

 
 
 

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